Ce week-end, découvrez l’exposition de dessin “Là, sous nos yeux”, organisée par la D Galerie
“Là, sous nos yeux” est une courte exposition de dessin organisée par la D Galerie autour du travail de trois artistes, Sérgio Bello, Abigail Ferreira Compagnon et Sylvia Rhud. À découvrir du 21 au 24 mars 2024.
“Là, sous nos yeux”, se trouvent la virulence, la beauté et les bascules d’états, en particulier celles des éléments naturels. Que les tangentes soient l’effet de l’homme – car il sait oublier de voir – chez Sérgio Bello, de leur finitude – car une fleur fane toujours – chez Abigail Ferreira Compagnon, ou des éléments – car impérieuse, placide ou tempétueuse la terre sait être – chez Sylvia Rhud, les œuvres sélectionnées par la D Galerie appellent à une visite au trait, fusain et pastel pour mener à la contemplation et à l’observation éveillée de ce qui est là, sous nos yeux.
À propos de l’exposition
“Lorsque je sculpte la mer, je suis submergée par la force de l’eau et ses ondulations. Lorsque je sculpte un portrait, je lance ma quête au cœur de la matière brute, à la recherche du geste qui reflète les sensations présentes dans mon esprit. Le modèle sert de réceptacle à mes émotions. Le corps se métamorphose alors en un paysage d’ombre et de lumière.” Sylvia Rhud.
“Sérgio Bello est celui qui nous rappelle que la terre est faite de l’exubérance de matériaux aussi fantasques que purs. Il inscrit une œuvre Baroque et libre des tumultes du bois, de la pierre, de la colle, des objets trouvés et de la ligne, quelle ligne ! Un dessin assuré, vif, direct, qui ne cherche pas à plaire mais sait contenir la vitalité de son dévouement profond pour la plus grande des opprimée, celle qu’il traite comme il traite les prophètes symbols et si actuels, ou encore les peuples opprimés incarnés dans la masse de ses peintures ; la terre.” D. Bertrand.
“Mon travail s’articule autour de la question du cycle; à la fois dans la représentation du paysage (voyage, chemin, panorama) mais aussi du paysage intime. Je cherche à capturer le paysage mouvant, changeant. Je me l’approprie pour le donner à voir, le faire naître. J’aime jouer avec les éléments, les matériaux, les médiums pour davantage appréhender les sensations. J’accorde une grande importance au choix des matériaux utilisés et à leur portée symbolique afin d’instaurer le dialogue entre la matière et la forme. Matériaux naturels, fragiles à l’image de l’homme, qui vivent un cycle, féconds, ils renaissent à travers la production plastique : le chemin de la matière. L’ailleurs comme présence, ce lieu commun qui nous réunit tous.” Abigail Ferreira Compagnon.
[Source : communiqué de presse]
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